La vieille maison des syndicats de Compiègne est en piteux état,. Murs décrépits, plafonds troués, sanitaires vétustes ... La bâtisse située rue Hippolyte ¬Bottier, qui porte le nom de Paul Naudin, aurait bien besoin d’un profond rafraîchissement.

Une rénovation réclamée par l’ensemble des syndicats depuis plusieurs mois. Ils ont d’ai1leurs demandé un rendez-vous à Philippe Marini, le sénateur maire UMP de Compiègne, pour évoquer la question.« Nous attendons toujours la réponse , soupire Emmanuel Gran¬dière, le nouveau secrétaire général de l’union locale Force ouvrière. Evoquant les lieux qu’il de problème, je me demande cequi se passerait. Nous demandons simplement une rénovation », l lâche le délégué syndical !.

Le maire demande le concours du département et de la région

De son côté, la municipalité estime contribuer à ses obligations. « Les travaux d’entretien courant qui relèvent de nos missions seront réalisés et nous n’avons pas l’intention de nous y sou traire », explique le maire. Et d’ajouter : « Les syndicats souhaitent en fait une nouvelle maison. Je leur ai donc fait une proposition afin de trouver une solution partenariale, car il n’y a pas de raison que la ville de Compiègne et L’ARC (Agglomération de la région de Compiègne) soient les seuls maîtres d’œuvre dans ce dossier

" Pour l’instant, ma proposition n’a pas eu d’écho. »

En clair, Philippe Marini dit oui à une nouvelle maison, mais pas question de la financer seul L’élu souhaite le concours des syndicats, mais égale¬ment du département et de la région. D’autant que l’emplacement de la fu ture - maison est tout trouvé. Sur la rive droite, dans le quartier de la Praitie, à Margny-lès-Compiègne. « Nous ne souhaitons pasforcément déménager. Etre dans le centre-ville nous permet de rester au plus près des salariés », conclut Emmanuel Grandière-