Beauvais : Où est la liberté ?

, par Michel DECAYEUX

le 27 08 2011

La liberté chez les autres, mais pas chez soi , ce doit être la devise de notre gouvernement et de sa majorité.

Bon nombre de salariés citoyens ont pu le constater hier à Beauvais lors de la venue du Premier Ministre François FILLON accompagné de pas moins cinq ministre Nadine Morano Apprentissage et Formation professionnelle, Laurent Wauquiez Enseignement supérieur et Recherche, Luc Chatel Education nationale, Jeunesse et Vie associative, Jeannette Bougrab secrétaire d’Etat à la Jeunesse et à la Vie associative et le régional de l’étape Xavier Bertrand Travail, Emploi et Formation professionnelle. Suivaient également comme à l’estive, les sénateurs et députés UMP de la majorité présidentielle

En fin de matinée les beauvaisiens ont eu beaucoup de difficultés à s’approcher du centre ville soi pour faire simplement leurs courses, apercevoir celui qui les gouverne, lui apporter leurs doléances, manifester leur éventuel mécontentement avec leurs organisations syndicales face à la crise qu’ils subissent et les oppresse de plus en plus chaque jour.

Mais malheur à ceux qui avaient réussi à s’approcher de trop près par subtilité de la mairie de Beauvais ne serait ce qu’au travers d’un pique nique de contestation lieu principal de la visite du chef du gouvernement. Ils se sont simplement retrouvés en garde à vue, comme de dangereux agresseurs des représentants de la République, comme des délinquants de haut vol.

C’est ce qui est arrivé à trois militants FORCE OUVRIERE dont le secrétaire Général de l’union départementale de l’Oise, Gérard LEROY.

Alors ce n’est pas tout de partir en guerre (qui nous coûte des milliards d’euros voir de morts), au-delà de nos frontières pour faire respecter les droits de l’homme, le droit à s’exprimer, le droit à manifester, le droit à revendiquer, le droit de vivre dignement alors que dans le même temps dans son propre pays où on est les tenants du pouvoir on ne respecte même pas les principes de base (liberté, égalité, fraternité) de notre démocratie républicaine

A voir les photos ci après nos politiques avaient de quoi avoir peur, à moins qu’ils regrettaient de nous pouvoir partager un repas de la classe ouvrière.

voir aussi