8 MARS 2011 : journée internationale des droits de la femme

, par udfo60

Le 8 mars prochain, Force Ouvrière sera au rendez-vous de la Journée internationale des droits de la femme.

La Journée internationale des droits de la femme a son origine dans les luttes ouvrières et les manifestations des femmes du début du XXe siècle en Europe pour le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité. L’idée d’une « journée internationale des femmes » est adoptée à l’unanimité en 1910, lors de la deuxième conférence de l’Internationale socialiste des femmes à Copenhague. Des manifestations sont organisées en Europe dès 1911, qui rassemblent alors un million de femmes, mais aussi en Russie ou en Suède. La célébration de cette journée s’étend progressivement et la date du 8 mars s’impose dans les faits. Le 8 mars 1977, l’Organisation des Nations unies officialise la Journée internationale des droits des femmes. En France, la discussion est vive entre les tenants de la fête des mères et ceux de la journée des femmes. Il faudra donc attendre 1982 pour voir l’officialisation de la journée inter-nationale des femmes en France. Internationale, cette journée est dé-sormais célébrée dans beaucoup de pays, dont certains l’ont érigée en jour férié (Burkina Faso, Russie, Cambodge, Arménie...).

Depuis toujours Force Ouvrière s’investit pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Chaque année, le 8 mars est l’occasion de rappeler nos positions et nos revendications. Pour Force Ouvrière la journée des droits de la femme c’est chaque jour, à travers des actions concrètes, pour voir supprimées les inégalités, notamment en matière de retraite. Dans ce contexte de crise, notre action pour l’égalité professionnelle se doit d’être ferme. C’est un défi majeur alors que la crise frappe durement les salariés. Force Ouvrière lance donc une campagne pour la journée du 8 mars 2011, qui cible le rôle déterminant de l’emploi, du salaire et de la protection sociale face à une crise financière d’ampleur. Le slogan retenu cette année est : « La crise ne passera pas par nous, non plus ! » Les femmes refusent la fatalité, y compris au regard de la crise. Des affiches, bulletins et tracts seront donc adressés aux structures pour animer cette journée.

L’égalité professionnelle, un progrès social pour tous !

Article de Marie-Alice Medeuf-Andrieu, Secrétaire confédérale, paru dans FO Hebdo n°2976