Après le débrayage survenu mardi dans l’usine Rieter à Lachapelle-aux-Pots, la direction générale du groupe en France s’est déplacée sur le site hier, pour exposer les perfectives financières du groupe pour l’année 2010.

Elle a rencontré les représentants syndicaux ; les discussions ont duré toute l’après-midi.

A l’issue de cette réunion, la direction générale a refusé d’aller au-delà des 0, 5 % d’augmentation de salaires qu’elle propose depuis le début, partant du principe que « les perspectives financières pour 2010 n’étaient pas bonnes. » Elle a donc formellement refusé de satisfaire aux 3 % d’augmentations de salaires demandés par les syndicats.

L’intersyndicale a prévu d’organiser un référendum au sein de l’entreprise pour savoir si les 130 salariés sont « prêts à travailler plus pour gagner plus », comme le propose la direction.