Les Chinois en pincent pour la France

, par Michel DECAYEUX

15 nov. 2014 le Parisien

Hôtels, châteaux, aéroports... Les investisseurs chinois multiplient les acquisitions dans le secteur du tourisme français.

ET SI L’AÉROPORT de Toulouse-¬Blagnac, le sixième. de France en nombre de passagers, passait dans. L’escarcelle des Chinois ? D’ici quelques semaines, le ministère de l’Economie annoncera qui d’Aéroports de Paris JADP), de Vinci ou du consortium associant le canadien SNC-Lavalin à plusieurs entreprises chinoises rachètera les 49,99 % du capital de la plate-forme actuellement détenue par l’Etat. Dans cette course à trois, ce sont les entreprises de l’empire du Milieu associées à la firme de Montréal qui semblent tenir la corde. Leur offre avoisinerait les 300 Mds€. Inconnu en France, Le groupement d’entreprises chinoises réunit Friedmann Pacific /Asset Management (FPAM), un fonds d’investissement spécialisé .dans l’activité aéroportuaire basé à Hongkong, ainsi que la société Shandong Hi Speed Group. qui gère de nombreuses infrastructures de transports dans l’est de la Chine. " Selon plusieurs spécialistes, le consortium aurait pour ambition de transformer la plate-forme du Sud-ouest en hub européen Pour compagnies aériennes chinoises. Une manière de contourner les aéroports parisiens plus chers et dont les créneaux intéressants sont difficiles à obtenir. L’objectif serait de porter le nombre de passagers qui passent par Toulouse ’à 20 millions d’ici vingt à trente ans, contre 7,5 millions aujourd’hui, et de capter ainsi une partie des 100 millions de touristes chinois qui voyagent chaque année

Commentaires : Quel patrimoine (artistique, industriel, immobilier) la France transmettra aux prochaines générations de citoyens ? Tous les « bijoux de famille » sont mis à l’enchère en permanence, entre les pays arabes du moyen orient (Arabie Saoudite, Qatar), les chinois, les indiens, quelques Russes etc. Ils deviennent la propriété de ces riches détenteurs de capitaux. Que va-t-il rester de notre culture, de notre identité, de notre passé ? Rien ou si peu ! Et tout cela au nom de l’argent roi, au nom de Saint Crésus !

Au train où vont les choses dans le domaine économique, il est probable que dans le futur nos descendants n’aurons peut être plus besoin de ces repères identitaires, puisque certains de ceux qui pratiquent la guerre économique, voudraient les amener vers le statut d’esclave.

Il suffit de constater les contre réformes sociales mise en place par les différents gouvernements mais en particulier l’actuel, ainsi que les velléités du patronat, notamment du MEDEF, dont son Président avec la complicité de pseudo syndicaliste, veut tout remettre à plat, veut faire disparaître des années d’acquis et droits sociaux obtenus par d’âpres négociations à l’issue de longues luttes des travailleurs.

Il serait judicieux qu’un bon nombre de citoyens lisent ou relisent « le péril jaune » de Jules Verne !