Cinq ouvriers de Sodimatex ont entrepris, mardi, une grève de la faim devant la porte du bureau de la direction.

À l’origine : le refus du groupe Trèves de payer aux salariés leurs journées de grèves, une condition revendiquée par les syndicats pour procéder au redémarrage des lignes de production.

« Le groupe campe sur ses positions, indique le délégué CGT, Julio Tavarès. La direction voudrait que nous fassions passer trois journées de grève sur le compte des congés et que nous travaillions un samedi matin sans être payés. »

Propositions jugées inacceptables par l’ensemble des Sodimatex, dont cinq ont donc décidé de faire la grève de la faim en attendant que le groupe Trèves revienne sur sa décision.

Un médecin devrait se rendre sur le site dès aujourd’hui pour suivre l’état de santé des grévistes. « Si nos journées de grève ne sont pas payées, nous ne redémarrerons pas les lignes, prévient Julio Tavarès. Et peut-être qu’ensuite, nous exigerons aussi une prime de redémarrage. »