Communiqué de presse

, par udfo60

Pour l’UD FO de l’Oise, l’urgence ce sont les revendications !

Le gouvernement a décidé la prolongation de l’état d’urgence pour trois mois, rendant possible la restriction voire l’interdiction du droit de manifestation, et des libertés syndicales. Cette prolongation pourrait être renouvelée. Une modification de la constitution est envisagée.

L’UD FO refuse cette logique, et toute tentative d’instaurer un ordre sécuritaire, un « état d’urgence » permanents.

Nous n’accepterons aucune limitation, aucune remise en cause des libertés syndicales, aucune remise en cause du droit de revendiquer, et de mettre en oeuvre, par la manifestation, par la grève, les moyens nécessaires pour faire aboutir les revendications.

L’UD FO de l’Oise constate d’ailleurs que pendant l’état d’urgence, l’offensive conjointe du gouvernement et du patronat contre les salariés, contre leurs acquis collectifs, leurs emplois, leurs salaires se poursuit et s’accélère. Avec le pacte de responsabilité, le gouvernement fait des « ponts d’or » aux patrons. Au même moment, les plans de licenciements se multiplient, comme dans l’Oise, chez Anovo, Sotrapoise, Kuehne Nagel…

Pendant la crise financière de 2008, l’Etat, en quelques jours seulement, a mobilisé des milliards pour financer les banques. Aujourd’hui, dans notre département, l’entreprise Griset est au bord du dépôt de bilan alors que le carnet de commandes est plein. Banques et pouvoirs publics refusent d’intervenir. 115 emplois sont menacés.

Les services publics sont touchés de plein fouet par l’austérité et les restructurations.

Depuis près de deux semaines, les postiers creillois sont en grève avec leurs syndicats contre le plan de la direction qui va encore aggraver les conditions de travail et dégrader le service public.

Pour l’UD FO de l’Oise, les salariés sont en état de légitime défense : l’urgence ce sont les revendications. Elle soutient les salariés qui combattent par la grève, par la manifestation pour obtenir satisfaction sur les emplois, les salaires, les acquis collectifs.

L’UD FO de l’Oise, considère que pour bloquer l’offensive générale contre les emplois, les salaires, les acquis collectifs, les salariés ne peuvent compter que sur leurs propres forces. Le dernier comité confédéral national de FO s’est conclu sur la nécessité de « construire le rapport de force par la grève interprofessionnelle ». Avec la confédération FO, l’UD FO de l’Oise entend bien prendre toutes ses responsabilités pour mettre en oeuvre cette orientation.