La totalité des quelques 300 employés travaillant à la production, qui réclament une augmentation des primes de licenciement et des primes de transfert vers le site de Cergy (Val d’Oise) étaient en grève, .

La direction de l’usine n’était pas joignable dans l’immédiat.

"Au niveau négociations, c’est toujours en stand-by. Il n’y a rien de plus. Pour l’instant, il est prévu qu’on ait une réunion avec l’inspection du travail vendredi, mais au niveau de la direction, pour l’instant, il n’y a rien", selon Joaquim Leal, salarié mandaté pour s’exprimer au nom des grévistes.

"Comme on travaille à flux tendus, il y a un risque" d’incidence sur la production de PSA à Aulnay-sous-Bois, même si PSA "arrive quand même à faire venir des sièges d’Espagne".

"La direction veut modifier les contrats de travail. Comme il s’agit d’une mutation, ils n’ont pas à toucher aux salaires de base", affirme Joaquim Leal, qui dénonce également l’uniformisation de la prime de transports quelle que soit la distance à parcourir pour les salariés pour gagner leur nouveau lieu de travail.

La Fédération des industries des équipements pour véhicules (Fiev) avait souligné le 25 mars la situation "intenable" des sous-traitants automobiles compte tenu de la chute de la production depuis plusieurs mois, doublée de la résorption des stocks des constructeurs.

AFP