Communiqué de l’UD FO de l’OISE du 24 mai 2017

, par François AURIGNY

ABROGATION DE LA LOI TRAVAIL

NON A LA LOI TRAVAIL XXL – NON AUX ORDONNANCES

Dans la droite ligne du précédent quinquennat, les annonces faites par le Président de la République et son gouvernement ne vont pas dans le sens des intérêts des travailleurs. Dès avant sa prise de fonction, il indiquait que la priorité des priorités était la réforme du code du travail. Comme si celui-ci n’avait pas déjà été attaqué par la précédente loi et comme si déjà les prémices de la remise en cause ne se voyaient pas dans le secteur privé et même dans le secteur public au détriment des salariés. Décidément, oui nous avons raison d’exiger l’abrogation de cette loi désastreuse qui conduit à l’inversion de la hiérarchie des normes et à la remise en cause de pans entiers de la protection des salariés et qui est encore aujourd’hui rejetée par 70 % des Français. Décidément, oui nous tenons à rappeler les revendications et les positions du dernier Comité Confédéral de la CGT-FO qui pose les revendications face à la tentative de mise en œuvre du programme du Président.

Notre UD FO de l’Oise soutient sans réserve les orientations du Comité Confédéral National de la CGT-FO des 6 et 7 avril 2017. Il faut continuer à lutter pour obtenir l’abrogation de la loi Travail et ne pas s’engager dans un processus conduisant aux négociations dans les entreprises en court-circuitant les branches et ainsi casser toutes les dispositions conduisant à l’application des garanties dans les petites et moyennes entreprises. Il faut s’opposer à la remise en cause de la retraite par répartition – à la disparition des régimes spéciaux et au code des pensions civiles et militaires – à la suppression de plus de 100 000 postes de fonctionnaires - aux attaques contre les services publics et notamment la sécurité sociale et les hôpitaux et à la fin du paritarisme dans l’assurance chômage… Ce sont les revendications que nous portons et qui ont été adoptées à l’unanimité au Comité Confédéral National. Comme nous l’avons toujours affirmé, nous ne pouvons avoir d’à priori à l’égard de ceux qui viennent d’être élus. Il leur reste à prouver qu’ils sont véritablement attachés au dialogue social en répondant aux revendications que nous développons. Si tel n’était pas le cas, nous nous engagerons avec tous ceux qui portent nos orientations et nos revendications, comme nous l’avons fait pendant plusieurs mois.

CREIL, le 24 mai 2017